Nous étions samedi. C’était la fin d’avril. Une de ces fins d’avril froide et humide d’un hiver qui n’en fini pas de s’achever et dont on attend avec patience, les premiers rayons de soleil qui tardent à se montrer. Comme à son habitude notre grenadier est arrivé le premier sur le parking de Bollwiller. Mais pour une fois il était sept heures du matin. Le bus était déjà prêt et son moteur déjà, tournait.
Pierrot, le chauffeur que nous surnommons « DSK » du fait de la ressemblance, physique, évidente avec le personnage, était déjà à pied d’œuvre. Les soutes étaient ouvertes et n’attendaient que nos bagages. Notre grognard n’avait que l’embarras du choix et s’affaira dés lors à ranger sa petite valise, son fusil et le reste dans le ventre du monstre.