La générale

La dernière « répète ».

 

Nous sommes vendredi et comme d’habitude, nous répétons seulement cette fois, ce n’est pas à Uffholtz mais à Sausheim, à l’ «ED&N ». On ne peut plus reculer et d’ailleurs, nous ne le voulons pas. Nous sommes excités et anxieux à la fois. Nous jaugeons notre salle d’un soir et elle nous paraît immense mais magnifique. Même Christian est là. Nous sommes heureux ensemble et nous nous communiquons notre plaisir, notre enthousiasme et notre joie quand bien même parfois, fusent quelques rares coups de gueule. Ca ne dure jamais.

Vendredi soir, c’est une course contre la montre qui démarre très lentement cependant. Mais tous sont en place, les instruments sont là. La camionnette d’Alain nous a servi à transporter le tout. C’est ce qui a de bien chez les grognards. Car chacun y va de son coup de main. Alain a trouvé une enclume et a confectionné par exemple, un support en bois à roulette pour dito, pour un morceau qui sera joué le lendemain par la Garde. Les frères BOEGLIN d’ailleurs, nous ont souvent rendu des tas de services spontanément sans jamais rien demander en retour. La générosité simple et directe. Merci pour votre gentillesse et votre temps les gars. Et l’un et l’autre, qui compose, qui écrit, qui gère, qui prend des contacts, qui se déplace, fait des courriers, des démarches, travaille le métal, demande des subventions et j’en passe et des meilleures. Savent-ils combien parfois je regrette d’habiter si loin ?

Pierre-Jean est là aussi en tenue, décontracté. Il est aussi excité que nous. « Quelle affiche pour demain ! » me dit-il. José a le sourire et les grognards sont concentrés. Dominique a du mal à comprendre parfois la mécanique des déplacements sur scène mais ça a toujours été. On ne s’en inquiète plus.

L’heure tourne inexorablement. Les musiques s’enchaînent et les derniers réglages aussi. Tout sera fin près.