Le mot du secrétaire n°88
Mai – Juin 2013
Bien chers lecteurs,
Ca y est ! C’est le printemps. Pourtant, à l’heure où j’écris ces lignes, il pleut depuis le petit matin à seau. Dans deux jours le thermomètre va de nouveau dégringoler pour descendre à 1 tout petit degré alors que le 1er mai frappe à notre porte la semaine prochaine. Je crois que le musée du beau temps va quand même ouvrir ses portes prochainement.
Sinon, pour ce numéro 88 de notre petite gazette qui tire tous les deux ou trois mois (voire davantage) à plus de 25 exemplaires gratuits, j’ai essayé de concocter un article historique qui concerne l’Institution de la Douane laquelle a su rendre bien des services sous le 1er Empire et qui avait été organisée comme une unité militaire dont elle garde les traces encore aujourd’hui.
Mais aussi, puisqu’il y a deux cents ans le 1er mai que le maréchal Bessières a été très grièvement tué à la bataille de Weissenfels, la rédaction a retracé un petit portrait de ce grand homme qui eut l’heur de commander la Garde impériale
Un portrait a dû très certainement être déjà fait par le passé au tout début de la gazette, mais peu importe, ce faisant, nous nous rafraîchirons les neurones.
Il pleut encore et toujours et le ciel gris m’ennuie. Un ciel à se faire pendre les canaux dirait Jacques Brel. La forêt aux frondaisons encore chétives, d’un tendre vert à peine éclos et pourtant pleine de sève n’en peut plus de vouloir naître et vivre. Trop d’aurores stériles ne virent point l’astre du jour et ses rayons nous manquent maintenant assurément. Il pleut. Il pleut et cette pluie d’eau humide et indifférente n’indiffère que les poissons. Le printemps devrait courir dans les bois, mais il n’est pas là. Il ne saurait plus tarder cependant car dans sept semaines, c’est l’été.
Et pour les grognards, bien couvert sous leur bonnet à poil (à ne pas confondre avec : sous leur bonnet, à poil) il prépare inlassablement les prochaines sorties à venir et se racontent celles passées. Une sortie apparaît possible pour les deux cents ans de la bataille de Leipzig.
Un grand événement et programmé mi-octobre pour commémorer la bataille des Nations qui eut lieu en 1813. Des contacts ont été pris. En attendant, Rehau en Bavière nous ouvre ses portes en juillet. La Bavière nous attend depuis deux ans ; il faut le savoir. Nous nous devons de ne pas les décevoir.
Mais avons nous déjà déçu quelqu’un ? Je pose la question. Les grognards sauront être à la hauteur de ce que l’on attend d’eux et de l’image qu’ils doivent donner. J’en suis convaincu. Nous espérons tous seulement qu’il fera enfin beau. J’ai ouï dire que nos voisins teutons vont ouvrir aussi un « Schönes Wetter Musee » également pour les générations à venir.
Mai et juin frappe à notre porte. Laissons nous porter par le temps qui passe et forçons un peu le destin parfois, par une petite lichette derrière les oreilles du Grand Architecte ! C’est comme cela qu’il faut avancer.
Campagne