L’apogée et le déclin

Lors de la réunion de la Hollande à la France, la garde royale hollandaise devint le 2e régiment des grenadiers de la Garde impériale et le général de brigade TINDAL en prit le commandement. Les Hollandais conservèrent leurs uniformes blancs, à l’exception des signes du gouvernement hollandais, mais ne prirent pas la plaque de bonnet propre au 1er régiment. Le maréchal DAVOUT était alors commandant des grenadiers à l’état-major général, le général DORSENNE, chef d’état-major du corps des grenadiers à pied et le colonel baron MICHEL, le commandant du 1er grenadiers à pied.

Le 5 avril 1811, il fut créé pour la Garde une école de tambour composée de 96 élèves dont 16 étaient à la suite du 1er régiment.

Le 18 mai un décret pris par l’Empereur au château de Rambouillet, faisait renaître le 2e régiment de grenadiers à pied de la vieille Garde sous les ordres du major baron HARLET et portait celui des grenadiers hollandais sous l’appellation de 3e régiment. Le nombre de grenadiers fut alors porté à 4 800 hommes.

Le 19 juillet, un autre décret pris à Trianon stipulait que le nombre des sous-officiers et soldats sur les listes régimentaires des postulants potentiels pour la Garde était porté à dix hommes par régiment au lieu des six prévus depuis 1804.