Rubrique historique

– Sambre et Meuse

extrait de la gazette n91

C’est un petit article qui me tient à cœur depuis de longs mois cette fois. Il y a fort longtemps que j’avais envie de faire un topo sur le « Sambre-et-Meuse ».

«L’armée de Sambre-et-Meuse » d’abord voulu par Carnot puis « le régiment » de Cezano chanté à la fin du siècle pour devenir une des pièces principales de notre répertoire patriotique.

 

– Les deux batailles de Deppen

extrait de la gazette n90

Les batailles de Deppen, en Prusse, eurent lieux à quatre mois d’intervalle chacune. La première préluda la bataille d’Eylau tandis que la seconde préluda celle de Friedland. Ce ne sont pas deux grandes batailles organisées comme nous les connaissons sous l’Empire et comme le relatent les livres d’histoire mais elles font partie indéniablement de ces myriades de coups de main, escarmouches, combats et batailles qui jalonnèrent tout le 1er Empire.

 

– La création du train des équipages

extrait de la gazette n89

Le mot « train » est dérivé du verbe « traîner » ; le premier emploi fut dans le domaine des transports routiers et fluviaux. Souvenez-vous de la chanson de la Marche des Rois Mages où l’on rencontre de bon matin le train de trois grands rois qui partaient en voyage.

 

– Les douaniers sous le 1er Empire

extrait de la gazette n88

Sous l’ancien régime, l’institution la plus honnie était la Ferme générale. Les rois de France avaient pris l’habitude « d’affermer » la collecte des taxes et impôts indirects à des financiers qui versaient une somme forfaitaire aux rois et recevaient en retour, le droit de poursuivre les contrebandiers.

C’est Colbert, ministre de Louis XIV, qui regroupa les « fermiers » dans une Ferme générale qui prit sa forme définitive en 1756.

 

– Le franc germinal

extrait de la gazette n87

« L’argent est le nerf de la guerre. » Cette citation d’origine latine est attribuée à Cicéron (de son vrai nom Cicéron Cépacarré). Bonaparte même devenu Empereur attachera toute sa vie une réelle importance à la gestion de ses finances et celles de l’Empire. Il n’a par ailleurs jamais manqué de rien et n’a jamais été l’élève esseulé décrit à Brienne ou l’officier besogneux dépeint par la légende. Face au marasme que la Révolution avait engendré, Bonaparte, homme d’ordre, institua le franc germinal afin de retrouver et d’assurer une stabilité monétaire en France. Mais d’où vient ce « franc » là ?

 

– La bataille de la Bérérina

extrait de la gazette n86

Mi-octobre 1812, Napoléon décide de quitter Moscou pour prendre ses quartiers d’hiver plus en arrière au fur et à mesure que ses espoirs de voir les Russes négocier s’amenuisent. Le 14, il fait donner l’ordre de ne plus acheminer aucun convoi d’artillerie depuis Smolensk et organise le renforcement des places de Viasma, de Ghjastk et de Mojaïsk. Il envisage de prendre une route au sud, celle du nord ayant été dévastée par deux armées en campagne. Le 18, l’ordre de marche est donné.

 

– Le ralliement du 5e de ligne à Laffrey (7 mars 1815)

extrait de la gazette n85

Nous sommes le mardi 7 mars 1815. Napoléon Bonaparte a débarqué à Golf-Juan le 1er. Il est toujours « l’usurpateur » et pas encore « l’Empereur ». Louis XVIII n’arrête pas d’envoyer des troupes à sa rencontre pour tenter de l’arrêter. Ce 7 mars, Napoléon et sa petite troupe sont à Corps. Il a choisi de monter vers Grenoble et Lyon par la route des Alpes. La traversée de la vallée du Rhône alors qu’il s’exilait vers l’île d’Elbe, l’année précédente, lui ayant laissé de mauvais souvenirs.

– L’envers de l’épopée

extrait de la gazette n84

Tout au long des guerres de la Révolution et de l’Empire, l’armée aura eu à surmonter quatre problèmes constants, récurrents : les subsistances, l’intendance et notamment les chaussures, le service de santé et le recrutement. Ce tableau de Boilly montre des conscrits parisiens de 1807 devant la porte Saint-Denis. Ils marchent allégrement sous la conduite d’un beau garçon empanaché. Ils semblent si enthousiasme que pour un peu, la foule leur emboîterait le pas.